27 janvier 2007
25 janvier 2007
Il était une fois...
Je vous présente 2 personnages et vous racontez à tour de rôle l'histoire. D'accord ?
Pour raconter ces histoires fantastiques cliquez sur commentaires et laissez vos talents d'écrivain faire le reste...
24 janvier 2007
Pourtant si simples
22 janvier 2007
Souvenirs souvenirs...
" L'âge de la métaphysique c'est l'âge de l'emerveillement." (Jasper)
Qu'est ce que la philosophie ? Je ne sais pas !
En effet, la philosophie n’est pas une matière de connaissance. Dans toutes les autres disciplines nous avons quelque chose a apprendre : en mathématiques, une suite de théorèmes ; en physique, en biologie, en histoire, un ensemble de faits ou d’événements qu’on s’efforce de nous expliquer d’une façon rationnelle.
En philosophie rien de semblable. Sans doute nous demande-t-on de retenir quelques-unes des idées et des théories des grands philosophes. Mais nous ne sommes pas tenus de partager ou d’approuver l’une ou l’autre de ces théories. D’ailleurs aucun système philosophique n’a jamais obtenu l’accord unanime des esprits compétents.
Ceux qui attendaient la philosophie comme un ensemble de connaissances, précises et acquises qu’il suffirait de recevoir seront déçus.
Peut-être propose t elle un art de vivre, une morale? Mais les systèmes qui proposent à l’homme des règles de conduite sont aussi divers que ceux qui prétendent expliquer le monde. Il n’y a pas, en philosophie, de vérités du même ordre qu’un théorème ou qu’une loi physique.
Chaque philosophe, un peu comme chaque artiste, peintre, musicien ou poète, a sa propre façon de voir et d’exprimer le monde.
La pratique d'un métier, la connaissance scientifiquenous livrent d'autres notions plus complètes et plus précises. Mais si riche que soit notre expérience de la vie, si approfondies que soient nos connaissances scientifiques ou techniques, rien de tout cela ne tient lieu de philosophie.
Etre philosophe c'est réflechir sur ce savoir, s'interroger sur lui, le mettre en question. Définir la philosophie comme réflexion c'est voir en elle une connaissance non du premier degré mais du second degré, une connaissance de la connaissance, un savoir du savoir.
Je retiendrai la définition proposée par Paul Valéry : le système philosophique « est une chose ni plus ni moins sérieuse qu’une suite en ré mineur ».
Le monde des émotions
Le rôle des différents indices physiologiques dans les processus d'identification émotionnelle est à l'origine d'un débat historique qui n'est pas encore actuellement tranché. Ce débat s'organise autour de deux points de vue théoriques opposés, celui de W. JAMES et C. LANGE d'une part et celui de W.B. CANNON d'autre part.
W. JAMES est à l'origine de la "théorie périphérique de l'émotion" (1884).
Pour cet auteur, "les changements corporels suivent directement la perception de l'événement excitant, et la perception de ces changements est l'émotion". Ainsi, la perception émotionnelle serait basée sur la perception des modifications corporelles, des mouvements et des réactions physiologiques. Chaque type d'émotion s'appuyant sur un ensemble physiologique particulier, ce serait les réactions périphériques qui différencieraient les émotions.
De nombreux travaux contestent cette théorie des émotions. Un premier argument s’appuie sur la faible spécificité des réponses physiologiques (ex. rythme cardiaque) contrastant avec la grande richesse et la grande diversité des émotions. De même les personnes souffrant d’une déconnection médullaire (et donc d’une absence de transmission de la réponse périphérique au cerveau) ne peuvent percevoir de sensation mais ont néanmoins leurs émotions conservées.
Selon W.B. CANNON (1927), le point de départ de l'émotion est central.
Le stimulus provoquant une émotion active le thalamus qui envoie des informations au cortex et aux structures limbiques conduisant simultanément : à la stimulation viscérale, à l’activation motrice et à l’activation des régions préfrontales et cingulaires associées à la conscience émotionnelle.
Pour résumer, on pourrait dire que pour W. JAMES "on a peur parce qu'on fuit", alors que pour W.B. CANNON "on fuit parce qu'on a peur".
Biture express
C'est une bonne nouvelle : depuis 30 ans, la France boit de moins en moins d'alcool.
Mais aujourd'hui, une population résiste très clairement : les 15-25 ans. La faute à un nouveau mode de consommation importé d'Angleterre : le binge-drinking, que l'on pourrait traduire par la "biture express".
Chez ces jeunes, pas de vin à table ou d'apéritif comme pour leurs parents, mais une quête d'ivresse rapide et intense : c'est l'alcool-défonce que l'on boit en fin de semaine entre amis, pour "se mettre minable" à l'abri du regard des adultes...
Voici un reportage qui est passé à envoyé spécial il y a deux semaines :
21 janvier 2007
Le vol à voile
Parcourir 500 kilomètres dans l’après midi en consommant moins de 5 litres d’essence : impossible ? Non. Mais un seul moyen de locomotion permet d’obtenir un tel résultat : le planeur.
Il permet même de faire beaucoup mieux, puisque le record du monde atteint 1 460 km. L’Allemagne, la Belgique et la France traversées sans escales, de Lubeck à Biarritz, en douze heures – et pour le prix de quelques minutes de remorquage par avion au départ.
Une performance de cet ordre est exceptionnelle ; mais il s’effectue chaque année, dans notre pays, plusieurs dizaines de vols supérieurs à 500 km et plusieurs centaines de plus de 300 km. Au total, les vélivoles français parcourent environ 1 500 000 kilomètres par an.
Pourquoi ? Pour le sport. Car c’est du sport, croyez-le bien. Un vol de distance en planeur, ce n’est pas une simple promenade,qu’il s’agisse de partir en ligne droite vers un but lointain ou de boucler à la plus grande vitesse possible un aller retour ou un circuit triangulaire. En effet il faut tout à la fois :
- Se maintenir en l’air, ce qui est évidement l’essentiel. Et comme le planeur, démuni de tout moyen de propulsion, ne peut que descendre par rapport à l’air, il faut trouver des endroits où l’air monte suffisamment pour soutenir et même lui faire prendre de l’altitude. Ces ascendances heureusement ne manques pas, qu’elles soient dues à l’échauffement du sol par le rayonnement solaire ou à la déflexion du vent frappant un relief ; elles n’ont qu’un défaut : celui d’être invisible…les détecter,et les utiliser avec profit n’est pas toujours chose facile.
- Avancer et vite. Même en dehors des épreuves de concours, basées généralement sur la vitesse, celle-ci et une nécessité si l’on veut aller loin, vu la durée limitée de l’ensoleillement.
Le vol à voile est un sport individuel qui débute par l’apprentissage du pilotage en planeur biplace avant d’en venir au vol à voile proprement dit, en utilisant au mieux les conditions aérologiques. Mais c’est également une activité de groupe, au sol : entretien du matériel pendant les mois d’hiver, puis travail de piste dès les premiers vols et dépannage des planeurs.
Le vol à voile peut se pratiquer dès l’âge de 15 ans, dans des conditions financières assez favorables.
Nous souhaitons pouvoir partager avec vous le plaisir toujours renouvelé de la difficulté surmontée, la poésie du vol silencieux, le contact étroit avec la nature…
Bref, tout ce qui fait du vol à voile, même pratiqué sans esprit de compétition, une incomparable activité de détente.
Bruno MORIN (1983)
Parce que j'ai envie
You day breaks, your mind aches
You find that all her words
of kindness linger on
When she no longer needs you
She wakes up, she makes up
She takes her time and doesn't
feel she has to hurry
She no longer needs you
And in her eyes, you see nothing
No sign of love behind the tears
Cried for no one
A love that should have lasted years
You want her, you need her
And yet you don't believe her
When she says her love is dead
You think she needs you
And in her eyes, you see nothing
No sign of love behind the tears
Cried for no one
A love that should have lasted years
You stay home, she goes out
She says that long ago she knew someone
but now he's gone
She doesn't need him
your day breaks, your mind aches
There will be times when all the things
she said will fill your head
You won't forget her
And in her eyes, you see nothing
No sign of love behind the tears
Cried for no one
A love that should have lasted years
20 janvier 2007
Le feu apprivoisé
Très vite, un apprentissage s'est avéré nécessaire afin :
- de maîtriser le feu pour qu'il ne dévore pas tout autour de lui ;
- de l'alimenter pour qu'il ne meurre pas ;
- de le protéger pour le conserver en permanence.
Deux techniques :
1. Technique par percution, silex contre marcassite
Il semble qu'en Europe les briquets les plus anciens actuellement retrouvés (en Belgique dans le Paléolithique supérieur) sont des briquets à marcassite
Il s'agit toujours de nodules de marcassite associés à des lames-briquets en silex. L'invention de ce procédé paraît, a priori, plus facile que celle du procédé par friction (étincelles produites fortuitement lors de la taille du silex par un percuteur de marcassite).
Le principe : une particule de marcassite arrachée par le choc du silex brûle et tombe sur un produit inflammable.
2. Technique par friction de deux morceaux de bois
Utilisations du feu
Le feu marque une étape importante dans l'histoire de l'homme :
* il réchauffe, il éclaire ;
* il permet la cuisson des aliments
o par grillage, à l'étouffée sous des pierres,
o par ébullition dans une outre contenant un liquide dans lequel on jette des galets brûlants ;
* il permet le séchage des poissons et des viandes.
* il effraie les animaux ;
* c'est un moyen de durcir les pointes de lance et de faire éclater les pierres ;
Mais c'est également un puissant vecteur de cohésion sociale du groupe : le "foyer" est un lieu où l'on se retrouve pour communiquer, parler, écouter, partager.
Image : comment occuper son samedi après midi avec un papa bricoleur
19 janvier 2007
Ca existe encore ?
Qui parmi nous peut encore se vanter,
Main dans la main, après toutes ces années,
De s'endormir confiants malgré tous les manques,
De voir chaque matin se lever l'aube nouvelle
Vêtue d'un suaire rose, et se dire en se regardant:
"Il me semble qu'aujourd'hui le soleil
Est plus chaud et plus gros qu'avant".
Hall Albinoni
Prenez un hall sous le CNIT de 5232 m^2, ajoutez 2500 tables et 2500 chaises de jardin. Saupoudrez le tout de 2500 étudiants prêts à en découdre ainsi que d'une quarantaine de surveillants et vous obtenez:
un concours de PCEM1
C'est bien gentil tout ça mais c'est qui ce Monsieur Albinoni?
Tomaso Albinoni (1671-1750) est un compositeur italien baroque un peu différent de ses contemporains, en ce sens que, issu d'une famille aisée, il pouvait se permettre de ne ne composer que pour son propre plaisir et de celui de ses amis , contrairement à Bach, Vivaldi, Handel ou Telemann et bien d'autres encore, qui eux gagnaient leur vie avec leur musique en composant au service de la société. Cette passion pour la musique lui a valu le surnom "d'amateur".
Violoniste contemporain du grand Vivaldi, Albinoni a composé de très nombreuses oeuvres avec plus de 50 opéras, des dizaines de sonates et de concertos à son actif. Ses opéras les plus célèbres sont sans doute Enobia (1694), Engelberta (1709) ou encore Didone Abbandonata (1725), ce dernier ayant été interprêté par le célèbre castrat Faranelli. Ce n'était donc pas un compositeur inconnu de son vivant, et d'ailleurs il influença Bach qui appréciait sa musique à un tel point qu'il lui emprunta certains thèmes dans ses fugues pour orgue.
Pourtant, tout comme Bach, Albinoni a été vite oublié après sa mort, pour être redecouvert au XXe siècle, 200 ans plus tard. S'il est célèbre aujourd'hui, c'est pour son fameux Adagio. Mais c'est une oeuvre dont il n'est apparemment pas l'auteur ! Il s'agirait en fait d'un arrangement écrit par Remo Giazotto au XXe siècle, le biographe italien du compositeur.
Voici un allegro composé par Albinoni:
Des cartables surchargés ?
De nombreuses enquêtes, menées par des associations ainsi que par des professionnels de santé, ont montré que le poids maximum tolérable d’un cartable est de 10 % du poids de l'enfant. Ce seuil est bien souvent dépassé : un élève de sixième porte en moyenne un sac de 10 kilos soit environ 26 % de son poids…
07 janvier 2007
05 janvier 2007
Vous avez dit rationnel?
Tout cela est un peu utopique, de toutes facons les néoclassiques ne cherche pas a decrire une réalité quelconque mais plutot une idéalité vers laquelle l'economie devrait tendre. Ceci pourrait donc justifier l''hypothese d'information parfaite (quel marché possède une information parfaite? y a-t-il une seule personne qui soit au courant de tous les prix et de tous les biens mis en vente sur un marché a un moment t?), et aussi presque celle de la maximisation de l'utilité (personne ne vit avec pour seul but d'acheter le plus possible pour le moins possible, sans se soucier du reste).
Mais la rationalité pose un peu plus problème : qu'est ce qu'un individu rationnel? un individu qui se sert de sa raison. Certes, mais c'est un peu vague! il s'en sert de quelle façon? qu'est ce qui va determiner son choix? par quoi va-t-il etre influencé?
Pour illustrer ceci prenons le celebrissime dilemme du prisonnier :
Momo et Bubu se sont fait pécho pour traffic de stup', mais les preuves manquent pour leur inculpation. Ils sont chacun enfermés dans une cellule differente et on leur laisse le choix entre ballancer leur pote ou se taire. A la simple vision du tableau, il est clair qu'ils ont tout les deux interet a se taire pour sortir libre (ou avec une peine moindre)! Mais soumis a ce dilemme chacun de leur coté, ils auront tendance à denoncer leur pote par le raisonnement suivant : "si je la ferme, j'ai certes une chance de sortir libre, mais j'en ai aussi une de me retrouver a l'ombre pendant 5 ans, alors que si je le balance, c'est soit la liberté soit deux ans"...
La rationnalité n'est donc pas un concept si evident a manier. Il faut préciser l'environnement d'étude pour determiner si oui ou non l'individu fait un calcul rationnel... si tant est que la rationalité est le fait d'un calcul!
04 janvier 2007
Génie ou pure folie ?
Issu d'une famille de juifs russes immigrés, Leonard Bernstein, diplômé d'Harvard, pianiste de talent, chef d'orchestre fougueux, compositeur populaire, va être, jusqu'à sa mort, l'un des personnages les plus en vue de la musique américaine.
La gloire est venue en 1957 lorsque Leonard Bernstein a composé la comédie musicale
West Side Story pour Broadway, dont il a été tiré un film.
Le style de Bernstein mêle le jazz, la musique populaire, le choral religieux, les songs, l'opéra italien, la pop music...
Dans un langage universel et accessible, il parvient à traiter certains grands thèmes, celui de la condition humaine, celui de la foi perdue et reconquise.
concerts avec l'orchestre les 16 et 17 décembre 2006 :
voici un extrait "Swing"